Aujourd’hui, nous vous présentons “Le Journal de captivité d’Henri Charbonnier” de Serge Simonet !
Henri Charbonnier et son épouse étaient enseignants en cours complémentaire à Pionsat (63), lui en français, elle en mathématiques, lorsque la seconde guerre mondiale a éclaté. Mobilisé en septembre 39, Henri Charbonnier rejoint le front, puis vit la débâcle de 1940. Fait prisonnier à Pouilly (58), il est véhiculé par étapes successives jusqu’en Allemagne où il sera incorporé dans un stalag.
Tout cela, Henri Charbonnier l’a relaté dans un petit carnet qu’il s’est efforcé de tenir à jour au quotidien. Il y raconte sa fuite, sa capture, son emprisonnement et sa vie de travailleur forcé. Ce carnet, sa fille l’a précieusement conservé avant de le confier à son propre fils, Serge Simonet… Celui-ci a décidé de le publier sous forme de livre, en y associant l’ensemble des courriers qu’Henri et son épouse se sont échangés tout au long de cette période.
Un plongeon dans le quotidien d’alors, qui nous aide à cerner le vécu des gens à cette époque. Les propos contenus dans le carnet, croisés avec la teneur des différents courriers que le couple s’échange – l’un et l’autre s’exprimant avec aisance –, permettent de déceler, à la lueur des connaissances que chacun a de la période, un ensemble de non-dits certainement destinés à faire en sorte de se rassurer mutuellement, qui rend encore plus poignante leur correspondance.
Serge Simonet a souhaité conclure ce livre en publiant une pièce de théâtre que son grand-père a écrit alors qu’il était au stalag. Celle-ci nous conte l’intimité des échanges d’un groupe de prisonniers confinés dans leur baraquement.
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