Le 1er mai 1947, Marie-José assiste à son tout premier concert. Alors qu'elle voit le jour à Blainville-sur-l'Eau (Lorraine) par une belle journée printanière, la fanfare défile dans le bourg
pour célébrer la fête du travail... Son père, saxophoniste, est parmi les musiciens. Il ignore alors qu'il joue aussi pour sa fille aînée. Au cours de son enfance, elle l'accompagnera souvent,
admirative de la manière dont il sait faire danser les gens au son de son accordéon.
Dès son installation en Auvergne en 1977, Marie-José, qui est enseignante de profession, se plonge dans l'univers du solfège suivant en cela les traces de son père. Elle intègre d'abord, avec son
fils, l'Association Musicale Vicomtoise où l'accordéon, tous styles confondus, occupe le devant de la scène, puis, en 1991, rejoint les rangs de l'Harmonie-fanfare pour conforter le pupitre des
percussions.
Désormais à la retraite, elle s'est découvert une deuxième passion : l'écriture. "Trois cœurs à la clef" est son second livre. En le publiant pour les 150 ans de la société, elle a voulu montrer combien l'Harmonie-fanfare est un creuset en Amitié ; combien, autour d'une même passion, elle est un outil précieux pour conjuguer Respect et Tolérance... Et de formuler l'espoir que cette longue et belle histoire d'amour entre musique et musiciens soit magnifiée, davantage encore, par les générations futures.